Cette espèce est réputée sédentaire en Afrique du Nord, dans la péninsule ibérique ainsi que sur le littoral méditerranéen, mais se reproduit jusque sur le continent eurasiatique occidental où ses populations les plus nordiques sont migratrices. En France, elle est très localisée dans quelques plaines et plateaux, aux pelouses rases et clairsemées, du Roussillon, du littoral languedocien, de la Crau et de la vallée de la Durance. Sur le territoire du PNC, quelques observations sont rapportées du Causse Méjean et une seule du Causse de Sauveterre. Un individu, tout d’abord, le 21 mai 1976 sur le Causse Méjean (commune de Vébron) qui pourrait être révélateur d’une reproduction exceptionnelle cette année-là puis, trois décennies plus tard, en 2005, sa présence et sa reproduction sont observées sur la plaine de Chanet (Legendre & Scher 2006) : au moins trois couples, nourrissant leurs nichées, ont été notés entre le 21 juin et le 04 juillet avec un maximum de 32 individus le 31 juillet et au moins 28 encore le 27 août suivant. Sur cette même plaine de Chanet, en 2006, un couple est suivi du 08 mai au 04 juin mais sans plus de précision concernant sa reproduction et, en 2007, un couple est noté le 03 avril. Cette même année 2007, une troupe de huit individus est observée le 08 septembre près de Champerboux, sur le Causse de Sauveterre (commune de Sainte-Énimie). Enfin, en 2009, un chanteur est de nouveau présent le 02 mai sur la plaine de Chanet et un dernier contact est signalé le 30 août 2017 avec un individu sur le Causse Méjean méridional (commune de Meyrueis). L’Alouette calandre a montré un léger déclin en Europe à partir des années 1970 mais semble reconstituer ses effectifs, tout au moins en France méridionale, depuis les années 2000 (Issa & Muller 2015), et l’évolution de cette espèce méditerranéenne serait à suivre de près dans les années à venir où le changement actuel du climat pourrait favoriser une présence caussenarde plus régulière

Pelouses | Prairies

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Alauda calandra Linnaeus, 1766 |