Scarabée erratique

Colobopterus erraticus (Linnaeus, 1758)

Classe : Insecta Ordre : Coleoptera Famille : Scarabaeidae Sous-Famille : Aphodiinae Tribu : Aphodiini Genre : Colobopterus
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  • 8
    observations

  • 5
    communes

  • 2
    observateurs
    1
    organisme

  • Première observation
    2000

  • Dernière observation
    2017
Dormont Laurent - Sonneville Hélène
  • Parc National des Cévennes
    Participation à 8 Observations
    Part d'aide à la prospection : 100.00 %

    Fiche organisme

Informations espèce

Colobopterus erraticus active de février à octobre ; c’est une espèce plutôt estivale, commune et abondante de mai à août, à une époque où les autres Aphodiinae sont généralement plus rares à cause de la sécheresse ; l’espèce se raréfie en septembre. La nature du sol importe peu à condition qu’il reste humide en profondeur. elle possède une taille entre 6 et 9 mm. Sa capacité à supporter la sécheresse est due à un comportement « fouisseur », exceptionnel pour un Aphodinae. Les femelles creusent sous l'excrément de courtes galeries verticales ou obliques de 3-10 cm de profondeur au fond desquelles elles déposent un œuf. Elles approvisionnent ensuite chaque terrier en nourriture, à la manière des Bubas ou des Géotrupes. Parfois un second œuf est déposé à mi-hauteur du boudin stercoral si les réserves sont abondantes. Une même femelle creuse de la sorte 4-8 terriers côte à côte, parfois contigus, et pond une dizaine d'œufs. Après éclosion la jeune larve migre vers les réserves et les consomme, jusqu’à la nymphose. Elle les quitte à ce moment-là pour s'enfoncer encore plus profondément. Le développement total de l'œuf à l'adulte demande 6 à 7 semaines. Une ou peut-être deux générations par an selon les conditions locales, les larves et les adultes passent l'hiver enterrés (20-27 cm de profondeur). Elle a été rencontrée de mai à juillet sur l’Aigoual en petit nombre, en juin-juillet dans les Cévennes, de mai à août dans les zones Mont Lozère (en petit nombre) et Causses Gorges. Elle a été capturée dans des abondances très élevées à Cavaladette (Vébron, Causse Méjean) en juin 2017, où elle semble favorisée dans les secteurs où la pression de pâturage est importante. Sur l’Aigoual elle s’est montrée significativement plus attirée par les bouses de vache que par le crottin de cheval, mais on la trouve dans tous types d’excréments.
Très largement répandue dans toute la région holarctique. Afrique du Nord, Europe centrale et septentrionale ; Russie et Sibérie occidentale ; Asie Mineure, Moyen-Orient, Asie centrale. Importée aux Etats-Unis. Présente dans toute la France et la Corse ; surtout en montagne dans le Midi ; régulièrement répartie entre les basses altitudes et les régions plus élevées. Jusqu’à 2200 m. Elle est favorisée par les milieux très ouverts et ensoleillés, et se raréfie dès que la végétation arbustive s’installe. Observée dans le PNC en milieux ouverts et semi-ouverts, pâturés ou cultivés, entre 155 et 1495 m d’altitude. Elle est bien distribuée dans les zones Causses Gorges, Aigoual et Mont Lozère, mais a rarement été observée dans les Cévennes.
Non renseigné pour le moment
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Aphodius capraram Gistel, 1857 | Aphodius (Colobopterus) erraticus | Aphodius erraticus (Linnaeus, 1758) | Scarabaeus erraticus Linnaeus, 1758

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