Espèce cosmopolite et bien présente en France en région de plaine, cette chouette montre une relative sensibilité aux conditions d’enneigement durable. Devenant rare en altitude, l’Effraie des clochers n’est guère signalée sur le territoire du PNC. Quelques données, en piémont gardois ou versant méridional du Mont Aigoual, se réfèrent sans doute à des oiseaux potentiellement nicheurs : Alzon et Sauclières en 2014, Campestre-et-Luc en 2015, Saint-André-de-Valborgne en 2017. Il en est de même pour quelques rares données, au nord, en vallée du Lot, en limite du Parc, près de Balsièges (1999, 2014, 2015) sans pour autant disposer d’informations probantes sur d’éventuelles reproductions locales. Mais plus haut en altitude, 1 individu le 07 novembre 1983 près du château de Roquedols (Meyrueis, 780 m), 1 individu le 17 mai 2010 près de Lanuéjols (Causse Noir, 940 m) et 1 individu le 17 novembre 2010 sur la plaine de Chanet (Causse Méjean, 930 m) pourraient, au moins pour les deux données de novembre, correspondre à des mouvements d’erratisme postnuptial. En effet, ce rapace nocturne gîtant volontiers dans les bâtiments ou à proximité des fermes, hameaux et villages, serait sans doute davantage détecté si sa présence était régulière au fil des années. Les données plus anciennes ne révèlent pas non plus une présence bien établie et on peut considérer que ni les habitats offerts, trop boisés et fermés, ni les conditions hivernales trop rudes ne conviennent à l’Effraie qui atteint sur le territoire du PNC une de ses limites altitudinales de répartition.

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Strix alba Scopoli, 1769 | Strix ernesti Kleinschmidt, 1901 | Tyto alba alba (Scopoli, 1769) | Tyto alba ernesti (Kleinschmidt, 1901)