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  • 62
    observations

  • 14
    communes

  • 23
    observateurs
    1
    organisme

  • Première observation
    1974

  • Dernière observation
    2021
Benoit C.h. - Bonnet Jean - Bruel Claude - Cuenin Christophe - De Kermabon Jean - Descaves Bruno - Dugueperoux Franck - Fabre Jean-marie - Jys Michel - Lucas Philippe - Malthieux Laurent - Maurin P. - Nappee Christian - Oziol Michel - Parc National Cévennes - Parchoux Franck - Pinna Jean-louis - Plombat Jean-victor - Redon Maxime - Rival Andre - Seon Jean - Solier Eléonore - Tremauville Y
  • Parc National des Cévennes
    Participation à 62 Observations
    Part d'aide à la prospection : 100.00 %

    Fiche organisme

Informations espèce

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La Perdrix grise est plus largement distribuée sur toute l’Eurasie occidentale tempérée. C’est une espèce de grandes plaines ouvertes piquetées de buissons et bosquets où les reproducteurs peuvent trouver la quiétude nécessaire à leur reproduction. Cette espèce a su s'accommoder des surfaces céréalières et des prairies mais est devenue en même temps très vulnérable dans ces espaces de plus en plus mécanisés. Il est possible que l’espèce fût bien présente, par le passé, dans les espaces déboisés et très ouverts des hauts plateaux de Lozère. Mais avec les politiques de reboisement, dès la fin du XIX° siècle, l’extension de la couverture forestière conjuguée à la déprise agricole furent sans doute les raisons de la régression des populations lozériennes. Sous réserve de la nature sauvage des oiseaux observés, la Perdrix grise est signalée par Brugière & Duval (1983) comme nicheuse sur le Causse de Sauveterre, avec un nid contenant 8 œufs le 19 juin 1974 (commune de Sainte-Énimie), sur le Causse Méjean, avec notamment une compagnie de 9 individus le 20 janvier 1980 (commune de Hures-La-Parade) et 3 juvéniles le 10 août 1981, ainsi que sur le Mont Lozère, avec 1 couple le 22 mai 1978 (commune du Pont-de-Montvert). Par ailleurs, l’espèce est aussi mentionnée au Mas-de-la-Barque, sur ce même massif, entre les 05 et 15 juillet 1979. Quelques noyaux de populations de la souche sauvage semblent avoir résisté ces dernières années dans quelques secteurs peu fréquentés du Mont Lozère mais force est de constater que les 39 observations sur les pelouses sommitales et pentes herbeuses de ce massif sont devenues rarissimes et on peut craindre une disparition récente de cette petite population relictuelle dite « à pattes jaunes » et relevant sans doute d’une sous-espèce locale non précisément identifiée. Sans compter que des lâchers cynégétiques, officiellement abandonnés aujourd'hui par la Fédération des chasseurs de Lozère (et du Gard ?), ont pu par le passé gravement perturber la souche locale, à la fois sur les plans sanitaire et génétique. Il va de soi que dans le PNC tout lâcher de gibiers à plume est totalement proscrit. Les derniers juvéniles à plus de 1200 m d'altitude sur le Mont Lozère sont notés en juillet et août 2003, année à partir de laquelle on est en droit de penser que ce petit noyau local sauvage a dû commencer à régresser. Qu'en est-il aujourd'hui ? La dernière mention fiable de cette espèce est datée du 25 mars 2017, deux individus sur le flanc méridional du Mont Lozère, près de Brousse (commune du Pont-de-Montvert) à 1241 m d’altitude. Comme sa cousine, la Perdrix rouge, la Perdrix grise est réputée sédentaire.
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Tetrao perdix Linnaeus, 1758

Observations par classes d'altitudes

Observations mensuelles