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  • 35
    observations

  • 7
    communes

  • 12
    observateurs
    1
    organisme

  • Première observation
    1971

  • Dernière observation
    2023
Bernier Bernard - Bonnet Jean - Chapelle Brigitte - Descamps Régis - Descaves Sandrine - Guillosson Jean-yves - Karczewski Gaël - Malvaud Frédéric - Peyo D'andurain - Picq Hervé - Pinna Jean-louis - Roland Jaffuel
  • Parc National des Cévennes
    Participation à 35 Observations
    Part d'aide à la prospection : 100.00 %

    Fiche organisme

Informations espèce

Non renseigné pour le moment
Le Traquet oreillard est un estivant nicheur des régions et pays du pourtour méditerranéen, de Gibraltar au Moyen-Orient, qui s’en va hiverner dans une étroite bande subsaharienne de l’Afrique. En France, c’est une espèce méditerranéenne qui montre malheureusement une forte tendance à la régression ces dernières décennies. Le territoire du PNC représente, pour l’espèce, une limite d’extension vers le nord où le Traquet oreillard ne semble jamais avoir été très commun. Soulignons que cette espèce se présente sous deux formes « oreillard » et « stapazin », les deux formes étant présentes historiquement sur les causses. Hôte des espaces ouverts, à la topographie plutôt accidentée, avec un piqueté arbustif sur un sol très minéral et rocailleux, quelques couples localisés étaient notés régulièrement par le passé, principalement sur les causses, Causse Noir (Guillosson 1990), Causse Méjean et jusque sur le Causse de Sauveterre (Mayaud 1934, Lovaty 1985, 1992) et même le Causse de Mende tout au nord (Lovaty 1985). Sur le Causse de Sauveterre, Lovaty (1985) estimait à moins de vingt couples la population locale au début des années 1980. Les couples de cette limite septentrionale du Causse de Sauveterre se sont sans doute maintenus jusque vers l’an 2000 (Destre et coll. 2000) mais ne sont plus signalés par la suite alors que la pression ornithologique a considérablement augmenté à partir de ces années-là. On peut donc considérer une forte régression de l’espèce en cette fin du XX° siècle en conséquence, pour partie en tout cas, d’un ré-encombrement de l’espace par une végétation ligneuse croissante dû à des reboisements localisés mais surtout à l’abandon progressif des « parcours » utilisés par l’élevage extensif ovin qui maintenaient un paysage ouvert favorable avec une strate herbacée rase et avec des plages de sol nu. Sur le plan phénologique, dans les limites du PNC, le retour printanier, le plus précoce, est daté du 12 avril 2016, à Nivoliers sur le Causse Méjean. Sur ce causse, la reproduction, par le passé, est largement documentée par des comportements de nourrissages de jeunes poussins et la présence de juvéniles dans le courant des mois de juillet 1980, 1982, 1983 et 1984 : soulignons pour ces deux dernières années, l’étude de Bernier (1985) qui mentionne respectivement 8 et 9 couples recensés sur ce seul Causse Méjean. La présence de cette espèce paraît encore assez régulière avec des preuves de nidification en juillet 1994, fin juin 1995 et juillet 1998. Une dernière date de reproduction est signalée le 21 juillet 2013 dans le chaos dolomitique de Nîmes-le-Vieux où un couple, avec un mâle de la forme « stapazin » nourrit. Puis l’espèce est notée à l’unité les années suivantes, notamment en 2015, entre le 11 mai et le 26 août, avec un seul couple cantonné le 31 juillet près de Nivoliers sur le Causse Méjean mais sans suite. De manière anecdotique mais révélatrice de la régression de ce traquet, un mâle de forme « stapazin » est revenu trois années de suite, en 2011, 2012 et 2013, sur le plateau du Roujanel (commune de Pied- de-Borne) mais sans trouver de partenaire. Il disparaît les années suivantes. En 2016, quatre observations seulement, d’un seul individu chaque fois, sont rapportées entre le 12 avril et le 24 août. Puis une dernière donnée le 26 mai 2017 sur le Causse Méjean suivie d’une ultime mention le 17 juillet 2019 sur le Causse Noir marquent la fin de la présence de cette espèce sur les Cévennes. La régression du Traquet oreillard, au niveau national, a pu être expliquée, en partie, par la reforestation de territoires au cours du XX° siècle, territoires autrefois fortement déboisés, ce qui est le cas tout particulièrement dans le Gard et en Lozère. Alors, dans un contexte climatique risquant d’évoluer vers plus de sécheresse dans le sud de la France doublée d’une exploitation croissante du bois-énergie, peut-on imaginer un retour de cette espèce sur des habitats de nouveau susceptibles de lui convenir ?
Pelouses | Prairies
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Motacilla hispanica Linnaeus, 1758 |

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