Crapaud calamite (Le)

Epidalea calamita (Laurenti, 1768)


Classe : Amphibia Ordre : Anura Famille : Bufonidae Genre : Epidalea
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  • 211
    observations

  • 20
    communes

  • 47
    observateurs
    1
    organisme

  • Première observation
    1970

  • Dernière observation
    2024
Baffie Philippe - Barraud Remy - Breton François - Buisson Olivier - Coenders Sylvie - Costes Geraldine - Coulée Thierry - Crochet Pierre-andré - D'andurain Peyo - Deffrennes Benoit - Descamps Régis - Descaves Bruno - Destre Rémi - Devevey Caroline - Dissac Yann - Feltgen Alexandre - Fonderflick Jocelyn - Forestier Thibault - Fort Clément - Garnier Gilles - Geniez Philippe - Gineste Benoit - Gonzalez William - Grosselet Manuel - Hennebaut David - Holstein Véronique - Jamier Myriam - Jendoubi Samy - Lebraud Christian - Lhuillier Robin - Lucas Philippe - Malafosse Isabelle - Malafosse Jean-pierre - Meynet Laurie - Moschetti Maily - Nappée Christian - Parayre Christophe - Pierrot Bernard - Rombaut Cyril - Scher Olivier - Seon Jean - Sulmont Emeric - Tisne Jean-michel - Tournaire Armelle - Vacher Jean-pierre - Vecker Jacques - Vernier Rémi
  • Parc National des Cévennes
    Participation à 202 Observations
    Part d'aide à la prospection : 95.73 %

    Fiche organisme

Informations espèce

Le Crapaud calamite est un amphibien de taille moyenne. Il ressemble morphologiquement au Crapaud épineux, mais outre sa taille plus petite, il diffère de ce dernier par son superbe iris jaune d’or à pupille horizontale et une ligne médiane caractéristique de couleur jaune sur un dos marbré de brun ou de verdâtre. Enfin, le Calamite est un crapaud qui peut être reconnu à sa démarche assez rapide lorsqu’il est inquiété, pouvant faire penser parfois à un petit rongeur car il se déplace davantage en courant qu’en sautant. Cet amphibien est assez localisé sur le territoire du Parc national des Cévennes. Le Crapaud calamite fréquente préférentiellement des milieux pionniers, donc très ouverts voire dénudés, où il sort de nuit pour se nourrir de diverses proies, jusqu'à 1 cm de longueur (insectes, mollusques, araignées). Il se reproduit régulièrement dans des milieux aquatiques temporaires et peu profonds, permettant aux eaux de se réchauffer rapidement, depuis les lavognes jusqu'à de simples flaques dans les carrières ou des ornières. Du stade de l'œuf jusqu’à celui de « crapelet », son développement record ne peut prendre qu’un mois dans des conditions optimales ! Néanmoins, il est très fréquent que ces pièces d’eau temporaires contenant les pontes s’assèchent complètement, provoquant des années sans reproduction, ou qu’elles ne soient pas protégées de la grêle comme cela a été observé dans la lavogne de Hures où tous les têtards sont morts après un violent orage. La reproduction du Crapaud calamite est très dépendante des conditions météorologiques et, le plus souvent, déclenchée par des pluies associées à un redoux. On entend alors le chant roulé des mâles, très puissant.
Le Crapaud calamite est bien réparti sur l’ensemble des Causses, du Sauveterre au Causse de Blandas et présent, bien que peu mentionné (et donc à rechercher) sur le Piémont Cévenol jusqu'à la zone ardéchoise de Païolive où il est noté à l’altitude la plus basse de 180 m le 19/03/2019. Dans les Vallées Cévenoles, il est bien présent dans le site minier très favorable de Portes-Champclauson mais également sur la commune de Saint-Michel-de-Dèze (deux données) et de Branoux (une donnée), données provenant du SINP (Système d’Information sur la Nature et les Paysages) qui seraient intéressantes à reconfirmer. Il n’a pas été détecté sur le Mont Aigoual, bien que le plateau du Lingas puisse potentiellement l’accueillir. Sur le Mont Lozère, il atteint l’altitude maximale de 1408 m le 03/06/1998 non loin de l’étang de Barrandon où l’espèce est bien présente. Sur tout le versant sud du Mont Lozère, à part une mention datant de 2014 à Finiels, l’espèce n’a été notée que très récemment, mais de manière régulière ; elle semble bien répartie jusque dans la plaine du Tarn et serait à rechercher plus à l’est dans le secteur du Mas de la Barque. Elle vient également d’être découverte en 2021 dans la vallée du Lot sur le site de la carrière du col des Tribes. Il semble donc que sa répartition puisse encore être précisée sur le territoire du Parc national des Cévennes. Enfin, des données anciennes (20 ans ou plus) mentionnent l’espèce dans le secteur de Villefort, ainsi que sur le Bougès sur le site de Grizac et sur Saint-Maurice-de-Ventalon. Il serait donc opportun d’y chercher à nouveau la présence de ce crapaud. Il est également noté dans les pelouses à caractère steppiques des Causses, mais aussi dans les carrières ou encore les grands parkings de graviers comme celui de l’étang de Barrandon. Il est principalement observé entre avril et septembre, avec comme date la plus tardive le 23/10/1994 sur la commune d’Alzon. La mention la plus précoce en saison concerne un mâle vu et entendu le 05/03/2001 non loin de Lanuéjols sur le Causse Noir, mais la reproduction et les pontes sont principalement notées dans le courant du mois de mai et peuvent s’étaler entre avril et juillet en fonction des conditions climatiques. En milieu méditerranéen, des pontes peuvent être déposées à l’automne mais ce phénomène n’a pas été observé à ce jour sur le territoire du Parc national des Cévennes.
Zones humides
Non renseigné pour le moment
Bufo calamita Laurenti, 1768 | Bufo calamita (Laurenti, 1768) | Bufo cruciatus Schneider, 1799 | Bufo cursor Daudin, 1803 | Rana ecaudata Razoumowsky, 1789 | Rana fetidissima Boulenger, 1898 | Rana mephitica Shaw, 1802 | Rana portentosa Blumenbach, 1797

Observations par classes d'altitudes

Observations mensuelles