Tarente de Maurétanie (La)

Tarentola mauritanica (Linnaeus, 1758)


Ordre : Squamata Famille : Phyllodactylidae Genre : Tarentola
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  • 40
    observations

  • 21
    communes

  • 21
    observateurs
    1
    organisme

  • Première observation
    1992

  • Dernière observation
    2024
Bres Emilie - Deffrennes Benoit - Descamps Régis - Descaves Bruno - Devevey Caroline - Fauchier Emilien - Fonderflick Jocelyn - Foubert Dominique - Garnier Gilles - Hennebaut David - Holstein Véronique - Jamier Myriam - Karczewski Gaël - Lefebvre Siméon - Quillard Valerie - Rombaut Cyril - Selosse Lucie - Soliveres Jordi - Soustelle Cyril - Sulmont Emeric - Tayac Joël
  • Parc National des Cévennes
    Participation à 38 Observations
    Part d'aide à la prospection : 95.00 %

    Fiche organisme

Informations espèce

La Tarente de Maurétanie est un gecko d'une vingtaine de centimètres, reconnaissable à sa grosse tête et à son corps couvert d'épines. Sa coloration est grisâtre à noirâtre, parfois sable ou rosée. Associée aux nombreux tubercules présents sur sa peau, elle lui permet un camouflage efficace dans les milieux rupestres où elle vit.
Originaire du pourtour de la Méditerranée, cette espèce affectionne les zones rocheuses chaudes et verticales. Elle trouve d'excellents milieux de substitution dans les villes et villages méridionaux où elle poursuit son expansion récente : sa quête alimentaire d’insectes est favorisée par l'éclairage nocturne et par des températures plus clémentes liées aux activités humaines. Cette expansion est favorisée par le transport involontaire d'individus via des matériaux de construction ou des marchandises. Ainsi sur le territoire du Parc national des Cévennes, on trouve logiquement la Tarente dans les milieux anthropiques à tendance méditerranéenne : les deux seules populations avérées connues à ce jour concernent le Vigan avec 17 données entre 2007 et 2016, et le village de Valleraugue avec cinq individus contactés le 08/07/2019. Les autres observations concernent des individus isolés, notamment dans l'extrême Sud du Parc (le 11/06/2014, commune du Cros, le 27/05/2018, commune de Valleraugue à La Valette). Notons également une photo prise le 11/03/2020 par un habitant à Saint-André-de-Majencoules. À Saint-Germain-de-Calberte, un individu est observé le 26/08/2018 à l'office de tourisme à une altitude avoisinant les 500 m, ce qui constitue la donnée la plus haute du territoire du Parc et sûrement la limite altitudinale de l’espèce. Une seule observation est rapportée sur le versant atlantique du Parc (le 01/12/1992, Ispagnac) et concerne un individu juvénile, très certainement introduit involontairement avec des marchandises. Cette espèce est à rechercher dans les communes ardéchoises du Parc national où elle est potentiellement présente, ainsi que sur l'ensemble des hameaux du versant méditerranéen situés à des altitudes inférieures à 500-600 m. Enfin, là où il existe des observations d’individus isolés, il serait intéressant à l’avenir de confirmer ou infirmer l’établissement de populations pérennes. Les mœurs nocturnes de l'espèce ainsi que sa tendance à vivre dans les habitations humaines la rendent discrète auprès des naturalistes, mais facilement détectable et reconnaissable par les habitants locaux qui peuvent être une source précieuse d'informations pour suivre localement l’évolution de sa distribution.
Milieux rocheux
Non renseigné pour le moment
Ascalabotes mauritanicus (Linnaeus, 1758) | Ascalobotes mauritanicus (Linnaeus, 1758) | Gecko stellio Merrem, 1820 | Gekko mauritanicus (Linnaeus, 1758) | Lacerta mauritanica Linnaeus, 1758 |

Observations par classes d'altitudes

Observations mensuelles