Engoulevent d'Europe

Caprimulgus europaeus Linnaeus, 1758


Classe : Aves Ordre : Caprimulgiformes Famille : Caprimulgidae Genre : Caprimulgus
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  • 259
    observations

  • 45
    communes

  • 72
    observateurs
    1
    organisme

  • Première observation
    1970

  • Dernière observation
    2024
Barraud Remy - Bernardi Catherine - Bernier Bernard - Bertrand Nicolas - Bonnet Jean - Bonnet Roger - Boyer Jerome - Brien Yves - Bruc Yves - Chatellier Andréa - Chenard Michaël - Costes Geraldine - Cuenin Christophe - De Feraudy Edwige - Deffrennes Benoit - Delpuech Martine - Descamps Régis - Descaves Bruno - Descaves Sandrine - Devevey Caroline - Dissac Yann - Dugueperoux Franck - Fidon Frédéric - Fivel Agathe - Fonderflick Jocelyn - Forestier Thibault - Fort Clément - Foubert Dominique - Garnier Gilles - Gineste Benoit - Grandadam Jimmy - Guillosson Jean-yves - Hennebaut David - Henry Isabelle - Herault Emilien - Herrera Antoine - Holstein Véronique - Jamier Myriam - Jeannin Bastien - Karczewski Gaël - Lacoste Florent - Lamarche Béatrice - Laurents Guilhem - Legros Régis - Lucas Philippe - Malafosse Isabelle - Malafosse Jean-pierre - Meynet Laurie - Michel Bénédicte - Molto Jerome - Moschetti Maily - Oziol Michel - Parc National Cévennes - Picq Hervé - Pinna Jean-louis - Quillard Valerie - Redon Maxime - Ricau Bernard - Rival Andre - Roland Jaffuel - Rombaut Cyril - Rossel Patricia - Rouquette Chantal - Rousteau Typhaine - Seon Jean - Soliveres Jordi - Sulmont Emeric - Tisne Jean-michel - Torreilles Gérard - Tyssandier Manon - Vernier Rémi - Zimmerman Samuel
  • Parc National des Cévennes
    Participation à 256 Observations
    Part d'aide à la prospection : 98.84 %

    Fiche organisme

Informations espèce

Quel drôle d’oiseau que l’Engoulevent d’Europe ! Son chant puissant laisse évoquer un ronronnement monotone, tel un moteur de « solex » qu’il laisse entendre au crépuscule, pendant les chaudes heures de l’été. Cet oiseau nocturne possède des ailes longues et pointues. Doté d’un plumage mimétique couleur écorce, il reste invisible des heures au sol ou perché sur une branche basse. Son vol ample, silencieux et mécanique le caractérisent. Il possède un minuscule bec qui est démesuré lorsqu’il l’ouvre, pour capturer en vol des gros coléoptères et papillons de nuit.
L’Engoulevent est un estivant nicheur sur tout le continent eurasiatique tempéré et chaud. C’est un migrateur transsaharien strict qui s’en va passer l’hiver en Afrique équatoriale de l’Ouest pour les populations d’Europe occidentale ainsi que dans la moitié orientale de l’Afrique du Sud pour les populations du Moyen-Orient et d’Asie centrale. L’espèce est largement présente sur le territoire national. Nocturne et discret, l’Engoulevent revient dans le courant du mois de mai sur le territoire du PNC, du moins si l’on en juge aux chants détectés dès les premiers jours de ce mois. Une toute première observation, d’un oiseau vu, est datée du 24 avril, en 2018 près de Florac, et une autre du 30 avril, en 2013 à Saint-Pierre-des-Tripiers. Il n’est donc pas impossible que les premiers migrateurs, encore silencieux, puissent être déjà présents aux derniers jours d’avril. Mais c'est surtout à partir de la deuxième décade de mai que le chant, si particulier, est rapporté ainsi que les nombreuses observations d'oiseaux posés sur les routes, notamment le soir des journées estivales chaudes en basses Cévennes. Dans les pentes boisées des Cévennes, cette espèce trouve sans aucun doute un optimum écologique, sa préférence allant d'ailleurs aux boisements clairs de résineux ou de feuillus comme peut l'offrir la châtaigneraie. La moyenne altitudinale des données se situe à 850 m. Peu de données de reproduction si ce n'est le claquement d'ailes caractéristique des vols de parade. Un jeune individu se laisse attraper sur le bord d’une route à Trêves le 30 juin 1985 et un nid photographié le 05 août 2021 à Génolhac. Bien répartis sur tout le territoire du Parc, les secteurs nus des causses et des croupes sommitales sont très fréquentés lors des chasses nocturnes des oiseaux, surtout en fin d'été lorsqu'abondent les insectes, en août et septembre. Des chanteurs semblant bien cantonnés en période de reproduction sont notés jusqu’à 1400 m d’altitude sur le Mont Lozère. Et c'est dans le courant de septembre que les oiseaux désertent les sites de reproduction et d’alimentation. Les toutes dernières observations sont signalées dans la dernière décade de ce mois : le 24 septembre, en 2015 à Cassagnas, le 26 en 2021 à Molézon, le 27 en 2013 à Mandagout. Une ultime donnée est datée du 1er octobre 2012 mais on peut souligner que cette année-là, comme les années 2013 et 2015, fut une « très bonne année » si l’on en juge à la quantité de données rapportées (37/446 = 8 %). Une dernière date, le 03 octobre 2014 à Dourbies, mentionne un étonnant oiseau chanteur à 4h30 du matin. Répartition mensuelle des données
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Caprimulgus europaeus europaeus Linnaeus, 1758 | Caprimulgus europaeus meridionalis Hartert, 1896

Audio (1)


European Nightjar (Caprimulgus europaeus) (W1CDR0001526 BD23).ogg

CC-BY-SA-4.0 (Wikimedia Commons)
Auteur: Ndalyrose

Observations par classes d'altitudes

Observations mensuelles