• 70
    observations

  • 32
    communes

  • 27
    observateurs

  • Première observation
    1973

  • Dernière observation
    2022
Barraud Remy - Bernier Bernard - Boyer Jerome - Coenders Sylvie - Costes Geraldine - Deffrennes Benoit - Descamps Régis - Descaves Bruno - Descaves Sandrine - Devevey Caroline - Dissac Yann - Dugueperoux Franck - Fonderflick Jocelyn - Foubert Dominique - Gautier Grégoire - Guillosson Jean-yves - Hennebaut David - Herault Emilien - Jamier Myriam - Lucas Philippe - Malafosse Isabelle - Malafosse Jean-pierre - Outrebon Juliette - Picq Hervé - Ricau Bernard - Rombaut Cyril - Zimmerman Samuel

Informations sur l'espèce

Le pic épeichette avec ses 14 cm est une espèce de toute petite taille et est le plus petit pic d’Europe. Il est trapu, possède un petit bec, un plumage noir et blanchâtre finement barré de blanc sur les ailes et le dos. La calotte est rouge pour le mâle. C’est une espèce discrète, détectée par son chant et ses tambourinages caractéristiques, dont la sonorité est proportionnelle à la taille de l’oiseau (guère plus grand qu’un moineau). Il grimpe sous les branches, à la cime des arbres parmi les rameaux et reste assez craintif. A son menu: insectes xylophages,chenilles,fourmis et pucerons.
Sur le territoire du Parc national des Cévennes cette espèce est sans doute plus présente que ne le montrent le peu de données enregistrées. Son habitat de prédilection se trouve la plus part du temps en ripisylve ( aulne, peuplier ), il fréquente aussi les forêts claires et bosquets de feuillus (chênes, charmes, trembles ) ainsi que les vieux vergers et parcs. Son observation est donc principalement notée en zone coeur de Parc, le long du Tarn ( le Buisson 22/04/2019 ) et le ( 13/04/2013 à Bédouès ), sur la Mimente (06/09/2015 la Salle-Prunet ) mais aussi dans la vallée du Lot , d’Altier, les vallées Cévenoles et bien d’autres secteurs à ripisylve où il est assurément présent et à rechercher. En aire optimale d’adhésion il est signalé vers le Vigan, autour de Saint-Jean-du-Gard le long des gardons, vers la retenue d’eau de Sainte- Cécile - d’Andorge sur le Gardon d’Alès et sur la Palhères vnon loin du de barrage de Villefort. Du fait de sa discrétion l’observation de cette espèce reste difficile et nécessite une recherche appliquée et constante, il est repérable a son chant ( un kkikkikkikkikkikki aigu et rapide ) qui rappelle un peu le faucon crécerelle, mais en plus ténu. Son tambourinage est de la même veine. Cette espèce apprécie particulièrement les vieux arbres en décomposition pour y trouver sa nourriture et des bois tendres pour y creuser sa loge. La menace pour ce petit pic vient de la surexploitation des bois, de la raréfaction des arbres morts et des coupes précoces. Toute mesure visant à la conservation de vieilles forêts ( îlot de sénescence ou de vieillissement ) ne peut que lui être profitable. Aucunes données ne confirment des cas de reproduction et il serait important d’axer des recherches sur cette phénologie de l’espèce.
Milieux boisés
Non renseignée pour le moment
Dendrocopos minor buturlini (Hartert, 1912) | Dendrocopos minor hortorum (Brehm, 1831) | Dendrocopos minor minor (Linnaeus, 1758) | Dryobates minor (Linnaeus, 1758) | Picoides minor (Linnaeus, 1758) | Picus minor Linnaeus, 1758

Observations par classes d'altitudes

Observations mensuelles