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  • 232
    observations

  • 45
    communes

  • 42
    observateurs
    1
    organisme

  • Première observation
    1973

  • Dernière observation
    2024
Ambroise Lucie - Barraud Remy - Bertrand Nicolas - Bonnel Celine - Bruc Yves - Coenders Sylvie - Deffrennes Benoit - Descamps Régis - Descaves Bruno - Devevey Caroline - Dissac Yann - Dugueperoux Franck - Fonderflick Jocelyn - Gineste Benoit - Guerin Hubert - Guillosson Jean-yves - Guitton Aude - Hennebaut David - Herault Emilien - Jamier Myriam - Jys Michel - Lamarche Béatrice - Legros Régis - Lucas Philippe - Malafosse Isabelle - Malafosse Jean-pierre - Mathieu Julien - Merlier Laurine - Meynet Laurie - Molto Jerome - Picq Hervé - Pinna Jean-louis - Plombat Jean-victor - Quillard Valerie - Roland Jaffuel - Rombaut Cyril - Seon Jean - Soliveres Jordi - Sulmont Emeric - Taris Jean Paul - Tisne Jean-michel - Vernier Rémi
  • Parc National des Cévennes
    Participation à 225 Observations
    Part d'aide à la prospection : 96.98 %

    Fiche organisme

Informations espèce

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Cette hirondelle est une estivante nicheuse dans toute l’Europe occidentale, l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient jusqu’en Asie centrale. Elle descend hiverner dans la moitié australe du continent africain, au Sud du Sahara. Bien présente partout en France, l’Hirondelle de fenêtre est aussi très commune sur le territoire du PNC. Les retours printaniers ont lieu classiquement en mars mais des dates précoces sont signalées, certaines années, dès le mois de février : le 22 février, en 1994 à Génolhac, le 14, en 2016 à Sainte-Énimie, et même le 06 février, en 2011 à Saint-André-de-Valborgne. Le retour en nombre des Hirondelles de fenêtre n’est cependant remarquable qu’à partir de la mi-avril avec un léger décalage entre les localités gardoises du Piémont Cévenol, où cette espèce se manifeste un peu plus tôt dans les villages qu’elle fréquente, et les sites de reproduction de Lozère, investis plus tardivement dans la troisième décade de ce mois. Des oiseaux en migration sont encore largement notés jusqu’à début mai : plus de cent sur les pelouses sommitales du Mont Lozère le 04 mai 2016 par exemple. Cette espèce bâtit ses nids principalement sous les avant-toits des maisons dans les villes et villages mais aussi dans plusieurs sites rupestres des gorges du Tarn (Saint-Chély-du-Tarn, La Malène, Les Détroits, Rochefort) et de la Jonte (falaises de Capluc). Dans ces sites naturels, elle cohabite parfois avec l’Hirondelle de rochers. Notons que l’espèce semble éviter les causses mais ne craint pas de monter en altitude où elle se reproduit jusqu’à 1415 m aux « chalets du Mont Lozère » (commune de Cubières). Les territoires et les nids sont réinvestis dès le retour des oiseaux, le 29 mars 2016 à Sainte-Énimie par exemple, mais la construction ou la réfection d’anciens nids sont notés entre le 15 avril et le 20 juin (3 données en avril, 8 en mai et 3 en juin). Puis de très nombreuses données signalent des nids occupés, sans qu’il soit toujours précisé s’il s’agit d’oiseaux en cours de couvaison ou de poussins déjà actifs, ces derniers n’étant visibles au rebord des ouvertures des nids que dans les derniers jours avant leur envol. La répartition des cent contacts de nids occupés (apport de proie ou relais entre couveurs ou nourrissage de poussins) montre une franche activité sur toute la période estivale, du 06 avril jusqu’au 19 septembre, en 2011 au Rozier : 7 en avril, 17 en mai, 38 en juin, 25 en juillet, 8 en août et 5 encore en septembre. Les données signalant des poussins quémandant au trou d’envol n’apparaissent qu’à la mi-juin et les premiers juvéniles nourris hors du nid sont notés le 21 juin. L’espèce montre dès le mois de juillet des regroupements familiaux dont les effectifs s’amplifient courant août et septembre. Cette espèce, en 138 chasse collective, se mêle volontiers aux autres espèces d’hirondelles, notamment aux Hirondelles de rochers avec lesquelles elles partagent souvent les sites de reproduction, les terrains de chasse et les reposoirs (falaises, toitures et murs de bâtiments). Certaines ressources alimentaires soudaines, comme peut-être des envols massifs d’insectes, peuvent attirer des oiseaux en nombre comme ce rassemblement de plus de mille individus le 31 juillet 2014 à Masméjean (commune du Pont-de- Montvert). Cette espèce est à son tour la proie de rapaces prédateurs et sont cités l’Epervier d’Europe, le Faucon hobereau et le Faucon d’Eléonore avec deux mentions pour chacune de ces trois espèces. Hormis ces rares concentrations d’oiseaux en pleine période de reproduction, les gros rassemblements ont surtout lieu, lors de la migration postnuptiale, entre la deuxième décade de septembre, 2000 individus le 14 septembre 2014 à Vébron, et les premiers jours d’octobre. Ces regroupements importants disparaissent souvent soudainement laissant ici et là quelques groupes de migrateurs attardés jusqu’au 20 octobre, avec la date ultime du 22 octobre, en 2005 avec 2 individus à Saint-André- de-Majencoules sur le Piémont Cévenol.
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Delichon urbica (Linnaeus, 1758) | Hirundo urbica Linnaeus, 1758

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CC-BY-3.0 (Wikimedia Commons)
Auteur: Lymantria

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