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  • 375
    observations

  • 45
    communes

  • 76
    observateurs
    1
    organisme

  • Première observation
    1976

  • Dernière observation
    2024
Barraud Remy - Bernardi Catherine - Bertrand Nicolas - Bonnel Celine - Bonnet Jean - Bonnet Roger - Boyer Jerome - Broussignac Thomas - Bruc Yves - Bruce Nicolas - Casse Maël - Cendrier Kisito - Chenard Michaël - Coenders Sylvie - Commandre Bernard - Costes Geraldine - Cuénin Christophe - Deffrennes Benoit - Delpuech Martine - Descamps Régis - Descaves Bruno - Descaves Sandrine - Devevey Caroline - Dissac Yann - Dugueperoux Franck - Fidon Frédéric - Fleith Patrick - Fonderflick Jocelyn - Fort Clément - Garde Maxence - Garlenc Jean-christian - Garnier Gilles - Gautier Grégoire - Gineste Benoit - Guyonvarch Marine - Hache Sébastien - Hennebaut David - Herault Emilien - Hoksbergen Ingrid - Hugonnet Serge - Kocher François - Lamarche Béatrice - Lamy Gérard - Laniece Manon - Lucas Philippe - Malafosse Isabelle - Malafosse Jean-pierre - Malinge Marie - Manche Yannick - Merlier Laurine - Meynet Laurie - Michel Bénédicte - Nappee Christian - Picq Hervé - Pinna Jean-louis - Plombat Jean-victor - Quillard Valerie - Ravel Pascal - Ricau Bernard - Rombaut Cyril - Rossel Patricia - Rouquette Chantal - Sagnard Emmanuelle - Sahl Amandine - Selosse Lucie - Seon Jean - Solier Eléonore - Soliveres Jordi - Sulmont Emeric - Tabone Laure - Tisne Jean-michel - Tyssandier Manon - Valentine Aumont - Verdier Guy - Vernier Rémi - Zimmerman Samuel
  • Parc National des Cévennes
    Participation à 370 Observations
    Part d'aide à la prospection : 98.67 %

    Fiche organisme

Informations espèce

Non renseigné pour le moment
Cette espèce a une large distribution sur tout le continent eurasiatique ainsi qu'en Afrique. Nicheur et migrateur dans les plus hautes latitudes tempérées, il devient plus sédentaire dans les régions chaudes. L'Europe occidentale héberge des populations à la fois sédentaires et migratrices. Présent partout en France, le Héron cendré a largement profité de la loi de protection de 1976. A partir de colonies de reproduction localisées, l'espèce a reconquis progressivement tous les habitats favorables et cette progression s'est déroulée de manière parallèle dans le territoire du PNC. La première mention de l'espèce dans la base de données du PNC est datée du 07 octobre 1976, 1 individu à Saint-Etienne-Vallée- Française en Cévennes, la première dans les gorges du Tarn, de même, en octobre 1976 avec 1 individu qui séjourne du 10 au 13 de ce mois à Saint-Julien-du-Gourg et, la première sur les causses, le 17 août 1981 sur le Méjean ! Les quelques contacts rapportés à la fin des années 1970 et au tout début des années 1980 ne concernent chaque fois qu’un seul ou deux individus (Brugière & Duval 1983) puis à partir de 1982, les données deviennent régulières chaque année et se multiplient au fil du temps : 1 donnée en 1982, 9 en 1984, 17 en 1985 et... 58 en 2018 avec des effectifs plus conséquents. La première mention de reproduction est signalée en mars 1995 près de Saint-Jean-du-Gard, une colonie de reproduction comptant au moins six nids. Au printemps 1996, cette colonie est toujours présente mais l'année suivante, en 1997, les huit ou neuf nids comptabilisés sont désertés le 1er juin : fin de reproduction normale ou abandon provoqué, la question est posée car le retour de l’espèce sur les cours d’eau est alors perçu de manière très négative par la majorité de la communauté des pêcheurs. Le 12 mai 2000, cette même colonie dite de « La Borie » est toujours active, quatre nids sont décomptés ce jour-là. Le 27 février 2009, une autre colonie est signalée sur le secteur du Vigan. Sur le Tarn, les premiers nids sont signalés dans la base de données de l’ALEPE en 1997 : quatre nids occupés et un cinquième en construction le 1er avril dans les pins noirs en contre-haut du château de Rocheblave (commune d’Ispagnac). Cette colonie, comptant par la suite plus de dix nids, sera illégalement détruite au printemps 2000. Considérée comme directement concurrente de l’homme pêcheur, l’espèce a alors encore du mal à se faire accepter. Le site sera déserté par la suite mais, en 2001, quelques couples s’installent à Florac dans les grands pins en contre-haut de la pisciculture (base de données ALEPE) : neuf nids sont alors recensés avec au moins 10 poussins visibles sur six nids occupés le 15 mai de cette année-là. Cette colonie floracoise n'est mentionnée dans la base de données du PNC qu'à partir de mars 2013 et, cette saison-là, huit nids sont alors occupés. L’effectif maximum noté sur cette colonie est de 37 individus dénombrés le 17 juin 2014 sur 12 nids dont 3 vides, les autres avec de grands poussins proches de l'envol (3 nids de 4 poussins, 4 de 3 poussins et 2 avec 2 poussins) ainsi que trois juvéniles branchés près des nids d’où ils viennent juste de sortir. Aucune donnée précise sur le régime alimentaire n’est rapportée mais si le Héron cendré est bien un « incorrigible pêcheur », qui ne s’avance toutefois dans l’eau des rivières qu’à condition « d’avoir pied », c’est aussi un grand chasseur de campagnols qui peut passer des heures à l’affût, sur les berges des cours d’eau ou dans les prés, où il consomme alors des amphibiens et des reptiles, des invertébrés de toutes sortes et aussi de temps à autre des campagnols. Le soir venu, hors période de reproduction, les hérons se rassemblent volontiers en dortoirs comptant quelques individus, en général discrètement perchés dans les grands arbres des ripisylves. Le premier dortoir comptant une paire d’individus est signalé en septembre 1997 au château d’Ayres (commune de Meyrueis) et les quelques dortoirs signalés par la suite ne comptent généralement que quelques individus, de quatre à six, souvent discrètement cachés dans le feuillage des ripisylves.
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Pas de synonymes pour ce taxon

Vidéo(s) (1)

Héron cendré

Auteur: Parc national des Cévennes

Audio (1)


Grey Heron (Ardea cinerea) (W ARDEA CINEREA R1 C19).ogg

CC-BY-SA-4.0 (Wikimedia Commons)
Auteur: Ndalyrose

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