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  • 315
    observations

  • 52
    communes

  • 51
    observateurs
    1
    organisme

  • Première observation
    1973

  • Dernière observation
    2024
Barraud Remy - Bernier Bernard - Bertrand Nicolas - Bonnel Celine - Broussignac Thomas - Bruce Nicolas - Deffrennes Benoit - Descamps Régis - Descaves Bruno - Devevey Caroline - Dissac Yann - Dugueperoux Franck - Fabre Jean-marie - Fonderflick Jocelyn - Forestier Thibault - Garlenc Jean-christian - Garnier Gilles - Gautier Grégoire - Gineste Benoit - Guerin Hubert - Guillosson Jean-yves - Hache Sébastien - Hennebaut David - Herault Emilien - Herrera Antoine - Jamier Myriam - Jys Michel - Karczewski Gaël - Lacoste Florent - Legros Régis - Lucas Philippe - Malafosse Isabelle - Malafosse Jean-pierre - Meynet Laurie - Moschetti Maily - Outrebon Juliette - Picq Hervé - Pinna Jean-louis - Plombat Jean-victor - Quillard Valerie - Ricau Bernard - Roland Jaffuel - Rombaut Cyril - Selosse Lucie - Seon Jean - Soliveres Jordi - Sulmont Emeric - Tisne Jean-michel - Tremauville Y - Vernier Rémi - Zimmerman Samuel
  • Parc National des Cévennes
    Participation à 309 Observations
    Part d'aide à la prospection : 98.10 %

    Fiche organisme

Informations espèce

La Bergeronnette des ruisseaux est une espèce de petite taille, élégante, à l’allure élancée, balançant constamment sa longue queue ce qui la différencie des autres Bergeronnettes. En période nuptiale, le mâle porte une bavette noire, une poitrine d’un jaune vif jusque sous la queue, la femelle plus terne ayant la gorge blanche. Ses milieux de prédilection sont les rivières et petits cours d’eau, et c’est sur les cailloux que l’on aura le plus de chance de l’apercevoir chasser avec habileté les petits insectes et nymphes de libellules.
La Bergeronnette des ruisseaux, pour la sous-espèce nominale M. cinerea cinerea, est répandue et considérée comme sédentaire en Europe occidentale, atlantique et méditerranéenne. Les populations les plus nordiques de Scandinavie et d’Europe centrale ont tendance à migrer vers le sud en hiver. La sous-espèce asiatique, nichant en Sibérie, est quant à elle une migratrice stricte. En France, l’espèce est présente partout à l’exception de quelques franges littorales, atlantiques et méditerranéennes, notamment en période de reproduction. Sur le territoire du PNC, la Bergeronnette des ruisseaux est une espèce commune en nidification, strictement inféodée aux rivières et ruisseaux, contactée des plus basses altitudes cévenoles jusque sur les ruisselets les plus élevés des massifs de l’Aigoual et du Mont Lozère, au moins jusqu’à 1600 m. Un transit migratoire printanier, peu marqué, est toutefois perceptible avec des oiseaux en vol orienté et loin des cours d’eau. Ce mouvement printanier est surtout noté en mars alors que dès la fin février, au moins à basse altitude, les couples reproducteurs se cantonnent déjà sur leurs territoires. Mais c’est aussi en mars que poursuites et parades sont majoritairement signalés. La construction de nids est notée à partir du 04 avril et jusqu’aux premiers jours de mai. 52 observations font état de nourrissages de poussins au nid, entre le 06 avril et le 24 juillet, avec la répartition suivante des occurrences : 12 en avril, 18 en mai, 17 en juin et 5 en juillet. Des juvéniles hors du nid, mais encore nourris par les parents, sont signalés entre le 13 avril et le 11 août avec 3 occurrences en avril, 13 en mai et 13 en juin, 2 en juillet et 1 en août. La reproduction de cette espèce, connue par ailleurs pour produire deux à trois nichées par an, est assez précoce sur le Parc, des juvéniles apparemment émancipés étant signalés dès le 18 avril. Notons que les couples haut en altitude, dans le secteur du col de Finiels sur le Mont Lozère par exemple, montrent une phénologie de leur reproduction à peine plus tardive que ceux de basse altitude. Quelques données précisent la taille des nichées : une ponte de 6 œufs (le 15 mai 2010 à Sumène à 197 m d’altitude), une nichée de 5 poussins au nid puis trois nichées de 4 juvéniles nourris par les parents hors du nid, une de 3, sept de 2 et vingt-quatre autres données ne précisent pas le nombre de juvéniles accompagnant les parents mais comptent donc au moins 1 juvénile, les autres ayant pu passer inaperçus. Il va de soi que ces chiffres ne sont donnés qu’à titre indicatif. En été, les fratries ont tendance à se regrouper et il n’est pas rare de compter des effectifs étonnants pour cette espèce qui paraît assez individualiste le reste du temps : jusqu’à 10 individus sur un court linéaire de rivière dès le 23 juillet, en 2012 près du Vigan, 10 aussi sur les berges du lac de Villefort le 05 septembre, en 2021 et même 20 individus sur une tourbière des pentes de l’Aigoual à 1200 m (commune d’Aumessas) le 18 octobre, en 1987. Mais ces observations d’automne se rapportent probablement aussi à des mouvements postnuptiaux et haltes migratoires d’oiseaux nordiques redescendant vers des contrées méridionales. Ce transit automnal est bien révélé d’ailleurs par le passage de Bergeronnette des ruisseaux sur les espaces sommitaux et secs de fin d’été et d’automne du Mont Lozère et de l’Aigoual. Pour les hivernants locaux, seuls la neige et le gel, qui neutralisent l’accès aux cours d’eau, les chassent vers l’aval.
Non renseigné pour le moment
Non renseigné pour le moment
Motacilla caspica (Gmelin, 1774) | Motacilla caspica grisea | Motacilla cinerea cinerea Tunstall, 1771 | Parus caspicus Gmelin, 1774

Observations par classes d'altitudes

Observations mensuelles