Faucon crécerelle

Falco tinnunculus Linnaeus, 1758


Classe : Aves Ordre : Falconiformes Famille : Falconidae Genre : Falco
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  • 936
    observations

  • 72
    communes

  • 107
    observateurs
    1
    organisme

  • Première observation
    1973

  • Dernière observation
    2024
Barraud Remy - Bernier Bernard - Bertrand Nicolas - Boissier Florence - Bonnet Jean - Boulant Nadine - Boyer Jerome - Brien Yves - Bruc Yves - Bruce Nicolas - Buronfosse Aymeric - Casse Maël - Chatellier Andréa - Chautard Michel - Chenard Michaël - Coenders Sylvie - Commandre Bernard - Costes Geraldine - Cuenin Christophe - Cuénin Christophe - Deffrennes Benoit - Descamps Régis - Descaves Bruno - Descaves Sandrine - Destre Rémi - Devevey Caroline - Dilhan Pierre - Dissac Yann - Dugueperoux Franck - Fabre Jean-marie - Florent Lacoste - Fonderflick Jocelyn - Forestier Thibault - Fort Clément - Franck Duguépéroux - Gaillard Bernard - Garde Maxence - Garlenc Jean-christian - Garnier Gilles - Gautier Grégoire - Gineste Benoit - Grebet Pascal - Guerin Hubert - Guillosson Jean-yves - Guitton Aude - Hache Sébastien - Hennebaut David - Henry Isabelle - Herault Emilien - Herrera Antoine - Holstein Véronique - Hopkins Frantz - Isabelle Malafosse - Jamier Myriam - Jean Bonnet - Joly Camille - Julien Arnaud - Karczewski Gaël - Lacoste Florent - Lacroix André - Lamarche Béatrice - Laniece Manon - Legros Régis - Lucas Philippe - Malafosse Isabelle - Malafosse Jean-pierre - Manche Yannick - Marie Julien - Marquis Stéphane - Martin Patrice - Mauvais M - Meynet Laurie - Milhau François - Molto Jerome - Moschetti Maily - Nappee Christian - Parc National Cévennes - Parchoux Franck - Peyo D'andurain - Picq Hervé - Pinna Jean-louis - Quillard Valerie - Redon Maxime - Ricau Bernard - Richardier Yves - Riffard Sigrid - Rival Andre - Roland Jaffuel - Rombaut Cyril - Rousset Christian - Sagnard Emmanuelle - Sarrazin Françoise - Saulnier-blache Hugo - Scherrer Richard - Seon Jean - Solier Eléonore - Soliveres Jordi - Sulmont Emeric - Séverin Bouloc - Tabone Laure - Taris Jean Paul - Tisne Jean-michel - Torreilles Gérard - Tournaire Armelle - Tyssandier Manon - Valentine Aumont - Vernier Rémi
  • Parc National des Cévennes
    Participation à 913 Observations
    Part d'aide à la prospection : 97.54 %

    Fiche organisme

Informations espèce

Le Faucon crécerelle est un petit rapace diurne d’environ 60 centimètres d’envergure avec les « ailes en faux » comme son nom l’indique. Commun, il est souvent observé aux bords des routes ou près des villages, posé sur un fil électrique ou un poteau. Il est encore plus facilement reconnaissable quand il chasse en vol battu stationnaire avec les ailes en croix. On dit d’ailleurs qu’il fait le « Saint-Esprit ».
Le Faucon crécerelle a une très large répartition sur tout le continent eurasiatique ainsi que sur le continent africain. En France, c’est une espèce partout présente et, de même, dans le Parc national des Cévennes, le Crécerelle est un oiseau commun, bien réparti sur tout le territoire. Il évite seulement les grands massifs boisés homogènes et trouve son habitat optimal dans les milieux semi-ouverts. Considéré comme sédentaire en Europe occidentale et en France, il déserte cependant les hautes latitudes ainsi que les secteurs d’altitude en hiver lorsque la neige a tendance à couvrir durablement le sol en fuyant vers le Sud. C’est ainsi que des mouvements de populations ont lieu et le Faucon crécerelle est tout à la fois migrateur et transhumant. Cependant, ces mouvements sont peu perceptibles mais on remarque le retour printanier des couples qui reviennent fréquenter de bonne heure les sites de reproduction, souvent dès le mois de février après une désertion hivernale temporaire, tandis qu’un flux de migrateurs discrets remonte vers le Nord. Aux effectifs relevés, le passage se situe entre la mi-mars et la mi-avril : comme ces 13 individus le 17 mars, en 2011 à Saint-André-de-Majencoules, puis 13 le 28 mars suivant au même endroit, 10 le 30 mars, en 2008 sur le même site, 23 le 1er avril, en 2015 à Val- d’Aigoual et encore 10 le 14 avril, en 2012 sur ce même site lors de suivis de migration. Malgré un retour des couples locaux souvent précoce, les aléas météorologiques printaniers ne permettent guère une installation sur les sites de reproduction avant la dernière décade de mars ou dans le courant d’avril et les étapes de la nidification se déroulent principalement sur les mois de mai, juin et juillet, voire jusqu’en août, surtout en altitude. Le Crécerelle occupe des habitats très variés : l’ambiance anthropique des villages, des hameaux ou des fermes lui convient tout autant qu’un environnement de falaises. Établissant son aire aussi bien dans une niche de bâtiment que dans une cavité en falaise ou dans un arbre, il est peu exigeant et montre de même pour son alimentation un éclectisme remarquable s’adaptant aux ressources locales des proies disponibles : toutes sortes d’invertébrés, des micromammifères, des oisillons, des reptiles autant de proies variées constituent son régime. 110 données de reproduction sont rapportées et permettent de préciser les fourchettes temporelles des différentes étapes : installation des couples, parade et offrandes (6 occurrences) entre le 21 mars et le 2 juin ; accouplements (16 occurrences) entre le 11 mars et le 14 mai ; couple ou femelle au nid, incubation (33 occurrences) entre le 1er avril et le 17 juillet ; nourrissages de poussins au nid (39 occurrences) entre le 10 avril et le 25 juillet ; envol des juvéniles (9 occurrences) entre le 12 mai et le 04 août ; et enfin des juvéniles hors du nid mais encore nourris (8 occurrences) entre le 18 juin et le 09 août. En fin d’été, les rassemblements familiaux sont fréquents sur les grands espaces producteurs d’insectes, pelouses steppiques des causses, Méjean et Sauveterre, pelouses du Mont Lozère et ces Crécerelles locaux se confondent avec les bandes transhumantes de Faucon crécerellette. Progressivement, la densité des oiseaux contactés diminue avec un flux migratoire postnuptial, plus marqué que le passage printanier, perceptible durant la première quinzaine d’octobre : lors de suivis de migration, 45 individus sont dénombrés dans la journée du 05 octobre, en 2013 à Val-d’Aigoual, et 89 le 10 octobre, en 2004 à Vébron devant un front orageux. Quelques oiseaux séjournent ensuite durant l’hiver désertant plus ou moins les paysages cévenols et caussenards au gré des rigueurs hivernales
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Cerchneis tinnunculus (Linnaeus, 1758) |

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