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  • 506
    observations

  • 59
    communes

  • 66
    observateurs
    1
    organisme

  • Première observation
    1972

  • Dernière observation
    2023
Ambroise Lucie - Barraud Remy - Baty Stéphane - Bernard Axel - Bernier Bernard - Bertrand Nicolas - Bonnel Celine - Bonnet Jean - Boyer Jerome - Chapelle Brigitte - Chatellier Andréa - Chenard Michaël - Coenders Sylvie - Costes Geraldine - Cuenin Christophe - De Feraudy Edwige - Deffrennes Benoit - Descamps Régis - Descaves Bruno - Descaves Sandrine - Devevey Caroline - Dissac Yann - Dugueperoux Franck - Fabre Jean-marie - Fauchier Emilien - Fivel Agathe - Fonderflick Jocelyn - Foubert Dominique - Garlenc Jean-christian - Gautier Grégoire - Gineste Benoit - Guillosson Jean-yves - Guitton Aude - Hennebaut David - Henry Isabelle - Herault Emilien - Herrera Antoine - Holstein Véronique - Hopkins Frantz - Jamier Myriam - Karczewski Gaël - Lacroix André - Lamarche Béatrice - Lebeau Irène - Lucas Philippe - Malafosse Isabelle - Malafosse Jean-pierre - Molto Jerome - Parchoux Franck - Picq Hervé - Pinna Jean-louis - Plombat Jean-victor - Quillard Valerie - Ricau Bernard - Roland Jaffuel - Rombaut Cyril - Sane Fabien - Sarrazin Françoise - Savineau Morgane - Soustelle Cyril - Sulmont Emeric - Taris Jean Paul - Tisne Jean-michel - Tournaire Armelle - Vernier Rémi - Zimmerman Samuel
  • Parc National des Cévennes
    Participation à 500 Observations
    Part d'aide à la prospection : 98.81 %

    Fiche organisme

Informations espèce

Rapace de taille moyenne souvent confondu en vol avec la Buse variable (Buteo buteo). La Bondrée apivore arbore un plumage variable, mais principalement brun-roux. Elle se caractérise par une queue plutôt longue avec trois barres espacées et sombres et une tête a l’allure de celle d’un pigeon. Sur les parties inférieures des ailes on distingue des tâches noires au niveau des poignets.
La Bondrée apivore est un rapace estivant nicheur strict, répandu en Europe occidentale méditerranéenne et tempérée jusqu’en Russie à l’Est et atteignant les confins mongols. Grande migratrice, l’espèce s’en va hiverner dans la moitié Sud du continent africain. En France, elle se reproduit dans tous les massifs forestiers et affectionne particulièrement les boisements clairs de moyenne montagne avec un réseau dense de vallées offrant des pentes bien exposées. Le territoire du PNC semble particulièrement attractif pour cette espèce qui est bien présente. Presque exclusivement entomophage, la Bondrée revient tardivement de ses quartiers d’hiver, en moyenne dans le courant de la première décade de mai et, généralement, les flux migratoires sont soudains et groupés ; des vols comptant plusieurs dizaines ou centaines d’oiseaux sont alors réguliers comme ces 299 oiseaux, un record d’effectif printanier, le 08 mai 2009 à Sumène, en fin d’après-midi. Quelques avant-coureurs sont notés dans les derniers jours d’avril, et peut-être même plus tôt parfois, mais dans ces cas-là, les confusions avec la Buse variable ne sont pas exclues et seule une authentification systématique des données peut permettre leur validation. Le cantonnement a lieu dès le retour des couples sur les sites forestiers et le battement des ailes du mâle caractéristique est signalé dès le 17 mai mais ce comportement de parade, et peut-être surtout territorial, est noté durant tous les mois de juin et juillet. Tandis que les couples locaux s’installent, le flux migratoire perdure au moins jusqu’à début juin : encore un groupe de 18 individus le 03 juin 2011 à Gatuzières. Espèce forestière, la Bondrée est très discrète en reproduction et quelques rares mentions prouvent une installation au nid un 23 mai, le nourrissage de poussins à l’aire les 03 et 09 juillet ainsi que le 07 août, avec l’apport d’un essaim, puis des cris d’alarme ou de juvéniles juste hors du nid entre les 05 et 17 août. Les juvéniles volants comme les adultes semblent quitter 81 rapidement leurs secteurs de nidification car les premiers vols de migrateurs postnuptiaux sont signalés dès le 22 août : 65 individus en migration aux Plantiers en 2011. Mais le flux postnuptial est nettement groupé à la charnière août-septembre : 330 le 28 août en 2011 à Alzon, 269 le 31 août, en 2015 à Saint- André-de-Majencoules, 255 le 03 septembre, en 1988 à Aumessas pour les records d’effectifs rapportés. Ce flux tarit rapidement en septembre, encore 50 oiseaux le 08 septembre 1988 à Meyrueis, et la date ultime du 08 octobre, en 1985, signale un dernier contingent de 17 migrateurs attardés sur le Causse Méjean. L’espèce est ensuite totalement absente en hiver.
Non renseigné pour le moment
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Falco apivorus Linnaeus, 1758 |

Observations par classes d'altitudes

Observations mensuelles