Couleuvre d'Esculape (La)

Zamenis longissimus (Laurenti, 1768)


Ordre : Squamata Famille : Colubridae Genre : Zamenis
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  • 138
    observations

  • 44
    communes

  • 43
    observateurs
    1
    organisme

  • Première observation
    1975

  • Dernière observation
    2023
Barraud Remy - Bernardi Catherine - Bernier Bernard - Boyer Jerome - Bruc Yves - Coenders Sylvie - Costes Geraldine - Cuenin Christophe - Deffrennes Benoit - Demange Guillaume - Descamps Régis - Descaves Bruno - Descaves Sandrine - Dissac Yann - Dugueperoux Franck - Fivel Agathe - Fonderflick Jocelyn - Fort Clément - Garnier Gilles - Gueniot Pierre - Guitton Aude - Hache Sébastien - Hennebaut David - Herault Emilien - Jamier Myriam - Karczewski Gaël - Lallemand Carine - Lamarche Béatrice - Lucas Philippe - Malafosse Isabelle - Malafosse Jean-pierre - Parc National Cévennes - Parchoux Franck - Picq Hervé - Pinna Jean-louis - Quillard Valerie - Redon Maxime - Ricau Bernard - Rombaut Cyril - Seon Jean - Sulmont Emeric - Tyssandier Manon - Vernier Rémi
  • Parc National des Cévennes
    Participation à 138 Observations
    Part d'aide à la prospection : 100.00 %

    Fiche organisme

Informations espèce

La Couleuvre d’Esculape est un grand serpent svelte pouvant dépasser occasionnellement 150 cm de longueur. Elle est de couleur unie brun-olive avec de nombreuses petites mouchetures blanches caractéristiques. Sa tête est allongée et les jeunes individus possèdent une bande sombre derrière l’œil et un « collier » jaune sur la nuque.
C’est une espèce arboricole qui recherche divers habitats forestiers ensoleillés, mais qui semble éviter les boisements de résineux. Sur le territoire du Parc, on la retrouve typiquement dans les châtaigneraies, les chênaies des piémonts cévenols, diverses forêts de feuillus et dans les fonds de vallées où elle est bien présente dans les ripisylves. Elle peut aussi fréquenter les haies et les zones plus bocagères riches en murets de pierres sèches. Elle est présente sur l’ensemble du territoire du Parc national des Cévennes mais elle est notablement absente des Causses ainsi que des secteurs d’altitude du Mont Lozère et du Mont Aigoual. Sur le Mont Lozère, on la retrouve jusqu’à 1225 m (le 19/06/2002 à Masméjean) mais elle semble logiquement absente des versants Nord les plus froids de ce massif. Elle est en revanche bien présente dans les vallées au Sud et à l’Est du massif, mais n’est pas notée dans celles exposées au Nord alors que les habitats favorables sont présents. Elle est donc à rechercher dans l’Altier en amont de Villefort, dans la vallée du Lot ainsi que dans le Valdonnez où elle n’a été observée qu’une seule fois (le 23/08/2001 à Rouffiac). Sur le massif de l’Aigoual, elle monte jusqu’à 1330 m d'altitude (le 30/06/1985 au Col de la Lusette, commune d’Arphy). Plus au Sud, elle est aussi très présente dans la zone méditerranéenne du piémont des Cévennes. Son absence des plateaux calcaires des Causses Méjean, Noir et Sauveterre s’explique par un milieu probablement trop sec et pas suffisamment pourvu en feuillus, mais elle est bien présente dans les Gorges du Tarn, parfois proche du plateau (le 25/08/2015 à 780 m au-dessus de La Malène). Elle reste toutefois à rechercher entre le Point Sublime et Le Rozier, ainsi que dans les Gorges de la Jonte où nous ne disposons d’aucune donnée. Comme les autres serpents de grande taille, de nombreuses observations concernent des individus écrasés sur les routes, au printemps pour les adultes et à l’automne pour les juvéniles. Bien que le nombre de données collectées sur cette espèce soit conséquent, la Couleuvre d’Esculape n’a jamais été observée entre décembre et fin février. C’est donc une espèce qui réalise un véritable hivernage localement. Les premières observations sont faites durant la deuxième décade d’avril (date extrême le 01/03/2015 à Ventajols) jusqu’à la deuxième décade d’octobre pour les dernières (date extrême le 25/11/2015 à Saint-Laurent-du-Minier). Le régime alimentaire de cette couleuvre se compose essentiellement de micromammifères (mulots, loirs, taupes et campagnols) mais aussi de passereaux capturés dans les arbres (prédation sur un nid de Merle noir le 28/05/1999 sur la commune de Saint-Germain-de-Calberte) et occasionnellement de chiroptères : un individu était à l'affût, à hauteur de ses proies, devant une petite colonie de Petit Rhinolophe dans une clède en châtaigneraie le 21/05/2004 à Mas Breton sur la commune de Molezon). La Couleuvre d'Esculape a la particularité d'étouffer par constriction ses proies pour les tuer.
Pelouses | Prairies
Non renseigné pour le moment
Coluber auculapii Battersby, 1952 | Coluber sellmanni Donndorff, 1798 | Elaphe longissima (Laurenti, 1768) | Natrix longissima Laurenti, 1768 | Zamenis aesculapii var. nigra Fitzinger, 1853 |

Observations par classes d'altitudes

Observations mensuelles